Masha'ael Peerbux : « Beaucoup de personnes disent que manger bien et prendre soin de sa santé ça coûte cher, je trouve que c'est l'inverse ! »
Réduire par la moitié le gaspillage alimentaire à l’échelle mondiale d’ici 2030 : c’est l’objectif audacieux fixé par l’ONU dans son dernier rapport sur l’indice de Gaspillage Alimentaire publié en 2024. L’urgence est là : lutter contre le gaspillage alimentaire est devenu une priorité d’ordre public. Les conclusions du rapport appellent à l’action pour venir à bout de ce phénomène à la fois pour l’environnement mais aussi pour les personnes en situation de précarités
L’appel urgent de l’ONU
L’ONU sonne l’alarme : les répercussions du gaspillage alimentaire sont énormes. Il est temps pour les dirigeants d’adopter des mesures concrètes. D’emblée, le rapport met en avant la responsabilité partagée. Nous avons tous un rôle à jouer - gouvernements, entreprises et citoyens – dans la préservation des ressources alimentaires.
En parallèle avec ces enjeux mondiaux, des initiatives d’entreprises sociales et autres acteurs de la société civile jouent un rôle crucial. Elles sensibilisent, préviennent ou encore redistribuent des surplus alimentaires pour soutenir ceux qui en ont besoin. Et nous, en tant que petit État insulaire, ne sommes pas à l’abri des conséquences de l’insécurité alimentaire et du gaspillage.
Des chiffres qui font réfléchir
Les ménages du monde entier gaspillent plus d’un milliard de repas chaque jour, soit 79 kg de nourriture par personne par an. À Maurice, le gaspillage alimentaire représente 27 % des déchets, soit 146 662 tonnes par an. Il va s’en dire que les entreprises agroalimentaires sont souvent pointées du doigt à ce propos. Le gaspillage alimentaire est un problème majeur selon l'ONU, attribuable à un manque de responsabilité et de partage des ressources alimentaires. À tous les niveaux, du producteur au consommateur final, des quantités importantes d'aliments sont jetées chaque jour, contribuant à une utilisation inefficace des ressources et à des conséquences néfastes sur l'environnement.
Le pouvoir des partenariats public-privé
Des pays tels que le Royaume-Uni et le Japon montrent déjà la voie à suivre. Ils ont réformé leurs politiques de gestion des déchets alimentaires, réduisant leur gaspillage de 18 % et 31 % respectivement. Selon le rapport, toutes les parties prenantes, soit; les gouvernements, les villes, et autres entreprises de toutes tailles collaborent pour réduire le gaspillage alimentaire.
L’ONU insiste ainsi sur l’importance des partenariats public-privé pour réduire le gaspillage alimentaire et ses impacts sur le climat. Axés sur une approche Cibler-Mesurer-Agir, ces partenariats réunissent toutes les parties prenantes pour un objectif commun. En surmontant les défis et en stimulant l’innovation, un changement durable à long terme est à portée de main.
Que peut-on faire ?
Pour FoodWise, il est impératif que les conclusions de ce rapport incitent à des actions immédiates. Chaque individu doit se sentir concerné et agir pour réduire le gaspillage alimentaire et créer un avenir plus durable et équitable. Ensemble, engageons-nous à changer nos habitudes afin d’éviter le gaspillage alimentaire !
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